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Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Optimum-Belgo (IP Loggée)
Date: 14 mai 2012 à 15h03

Oh mais il y a du monde ici !
Salut tout le monde.



Je viens de lire ça [www.amazon.fr] "First Principles: Five Keys to Restoring America's Prosperity"



C'est écrit par John Taylor, l'inventeur de la règle de Taylor ( [www.federalreserve.gov] ), et je me suis dit, avant de l'acheter, qu'un livre sur une crise économique écrit par un des 25 (à la louche) meilleurs macroéconomistes de ces dernières années, ça allait valoir le coup d'oeil.



Verdict : c'est une grosse purge, ne l'achetez pas !



Si j'étais un tant soit peu positif, je reconnaîtrait à ce livre un mérite : porter sur la place public un débat important en macroéconomie mais peu connu des citoyens, à savoir le débat "règle vs discretion". Jusqu'à la fin des années 70, la plupart des macroéconomistes pensaient que les responsables des politiques monétaires et budgétaires devaient avoir la possibilité d'adapter leurs décisions à la conjoncture, et donc qu'il fallait leur laisser un grand pouvoir discretionnaire, pour pouvoir rapidement créer du déficit et/ou de la monnaie.



Puis, dans les années 80, on a réalisé que ce pouvoir discretionnaire posait le problème de la cohérence temporelle des politiques. Les périodes dans lesquelles l'inflation est plus forte que prévu sont généralement associées à une diminution du chômage. Un banquier central peut donc être tenté de piéger systématiquement le public en créant une inflation plus forte que prévu. Mais si le public n'est pas stupide (et on peut penser qu'en moyenne, il ne l'est pas), il va anticiper correctement cette tentative de prise au piège, si bien que l'inflation sera forte, sans effet sur le chômage. La solution et que la banque centrale se lie les mains, c'est à dire qu'elle soit contrainte de respecter un objectif modéré d'inflation. Il est donc préférable qu'elle soit contraite d'appliquer une règle claire et simple de politique monétaire, plutôt que de bénéficier d'un pouvoir discretionnaire.



Selon Taylor, après 20 ans de respect de ce dogme, les 10 dernières années ont été marqués par un retour aux politiques discretionnaires, au moins dans trois domaines : la politique monétaire (qui s'est éloignée de la règle de... Taylor au milieu des années 2000), la politique budgétaire (les plans de relance de GW Bush étaient imprévisibles selon Taylor, pourtant son conseiller à l'époque), et la politique de sauvetage des banques (dont on ne comprend guère quelle règle elle a suivi). Selon Taylor, ce retour de la discretion contre la règle est responsable de la crise, surtout la politique monétaire qui a, selon lui (et d'autres) alimenté la bulle immobillière.



Voilà à peu près tout ce qu'on peut dire d'intéressant sur l'ouvrage de Taylor.



Pour le reste, c'est de l'escroquerie pure et simple. Selon Taylor, l'histoire récente des USA est caractérisée par la succession de 3 périodes : A- les années 60-70, période dominée par l'idéologie interventionniste en matière économique,
B- les années 80-90, période marquée par un libéralisme qu'il bénit, avec : 1 des règles, 2 de la prévisibilité des politiques, 3 une place importante accordée au marché, 4 un Etat limité, et 5 le rôle des incitations reconnu. 5 principes qu'il considère comme la clef du succès.
C- les années 2000-aujourd'hui, période de retour à l'interventionnisme de la période A.



Partant de là, son argument est simple : le chômage a augmenté dans la période A, baissé dans la période B, puis re-augmenté dans la période 3. Conclusion : c'est la preuve que les 5 principes appliqués pendant la période B marchent. Comment sortir de la crise ? En revenant à ces 5 principes (en revenant sur la réforme Obama de la protection sociale, en baissant les impôts, en obligeant la banque centrale à suivre une règle, en ne sauvant pas de la faillite les grandes banques, etc.)



Retenez bien que son seul élément de démonstration est que le chômage a augmenté dans la période A, puis baissé dans la B, puis augmenté dans la C.



Or, cette démonstration est, tout simplement, ridicule. Elle s'appuie sur un graphique qui contient 2 pics de chômage : un au début des années 80, un maintenant. Le chômage étant très fluctuant, il n'est pas difficile de trouver deux creux au début des années 60 et début 2000 pour donner l'impression que ça monte, puis ça descend, puis ça monte.



Le problème est que tout cela ne tient évidemment pas la route. Le premier des deux pics sur lesquels repose la "démostration" a, très précisément, été causé par un durcicement de la politique monétaire, sous l'influence de Paul Volker. L'ironie est que Taylor tresse, précisément, des loriers à Volker pour avoir vaincu l'inflation, tout en reconnaissant que sa politique avait fait augmenter fortement le chômage.



Quant au second pic, c'est la crise ! Il n'existe aucune tendance à une augmentation du chômage jusqu'en 2007, mais depuis 2008, évidemment, il a cru considérablement. La question, évidemment, est de savoir pourquoi. Est-ce à cause de la politique monétaire trop laxiste en 2004-2005 ? Peut-être cette politique a-t-elle causé une bulle qui a fini par éclater, mais l'éclatement de cette bulle devait-elle nécessairement se traduire par une telle augmentation du chômage, y compris et surtout dans les autres secteurs que le secteur immobilier ?



Suivre une règle, c'est bien. Mais laquelle ? Le PIB nominal reste très inférieur à sa tendance de 1988 à 2008, ce qui est interprété par certains comme une preuve que la politique monétaire est trop restrictive, y compris en prenant comme critère une règle (celle de l'augmentation régulière du PIB nominal). Pas de mention de ces débats dans le livre de Taylor, qui se contente de fustiger les politiques de quantitative easing de la fed, alors même que la règle de Taylor plaide pour un taux d'intérêt négatif.



Il m'arrive de trouver que le rôle quasi exclusif donné aux articles dans les revues à comité de lecture pour l'évaluation des chercheurs a un côté restrictif, au détriment de la plus grande liberté que donne le format livre à un chercheur pour raconter, mettre en perspective, développer. En même temps, aucun comité de lecture n'aurait laissé passer des démonstrations aussi malhonnêtes que celles avancées par Taylor dans son livre.



PS : j'aurais peut-être dû poster ça dans "sources". Mais bon, j'y comprends rien à ce nouveau forum ;-)



Modifié 2 fois. Dernière modification 14/05/2012 à 15h03 par Optimum-Belgo.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: MacroPED (IP Loggée)
Date: 14 mai 2012 à 22h10

merci pour l'info...



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: éconoclaste-stéphane (IP Loggée)
Date: 15 mai 2012 à 04h04

Cristina Romer casse en deux l'analyse de Taylor de la crise en 4 ou 5 lignes. Je pense que son argument est le même que le tien : à partir de deux graphiques, il fait une analyse que n'importe qui ayant eu vent de l'existence de l'économétrie n'oserait faire.
L'explication la plus plausible que je trouve c'est qu'il part de l'idée que sa règle est l'alfa et l'omega de tout et se jette sur n'importe quoi qui semble lui donner raison.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Moggio (IP Loggée)
Date: 15 mai 2012 à 12h12

Quelqu'un a-t-il lu le dernier livre de Krugman ?



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Optimum-Belgo (IP Loggée)
Date: 15 mai 2012 à 19h07

@stéphane : c'est sûr qu'il s'aime bien et qu'il est fier de sa règle. Mais j'aurais encore préféré que son livre soit une célébration de sa règle, car, au moins, il aurait été contraint d'aborder la délicate question de la politique monétaire à mettre en oeuvre quand sa règle indique un taux d'intérêt négatif. Hélas, ce qui l'obsède c'est moins sa règle que le reaganisme : diminuer le poids de l'Etat, augmenter celui des marchés, et encadrer les politiques économiques par des règles. Le tout agrémenté de récits anecdotiques de la conduite des politiques monétaires de ces 50 dernières années, et encore une fois, d'un graphique sur l'évolution du chômage dont l'interprétation à contre-sens laisse sans voix.



@Moggio : je l'ai acheté, mais pas encore lu, sauf l'intro. Ce qui me plait dans cette intro, c'est qu'il dit en substance : "à la différence des dizaines de très bons livres qui vous expliquent comment la crise s'est déclenché et comment éviter qu'une autre se déclenche, moi je vais vous parler de la manière dont on peut sortir de la crise courante". J'ai l'intuition que la suite ressemble beaucoup aux idées qu'il développe régulièrement dans son blog (trappe à liquidité, politique monétaire insuffisante, pas de risque d'inflation, l'état doit dépenser beaucoup pendant un temps à la place du privé, pas de risque d'augmentation des taux d'intérêt...). Mais j'en dirai plus après lecture.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: éconoclaste-stéphane (IP Loggée)
Date: 15 mai 2012 à 21h09

Je suis tombé sur une interview promo du livre sur CNBC récemment. Et en gros, c'est ce qu'il disait. Sans surprise.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Moggio (IP Loggée)
Date: 15 mai 2012 à 21h09

Le Financial Times a plutôt aimé : [www.ft.com]



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: econoclaste-alexandre (IP Loggée)
Date: 22 mai 2012 à 09h09

Lu le krguman. Plutôt bon. Ceux qui suivent son blog tous les jours ne découvriront pas grand chose de neuf, mais c'est bien d'avoir un ensemble cohérent et complet. À lire.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Xavier (IP Loggée)
Date: 22 mai 2012 à 14h02

De ce que j'en lis sur son blog, le point qui mériterait d'être approfondi, c'est la stratégie à suivre lorsque la reprise se produira et que les taux remonteront. Arriver là serait déjà bien, mais je le trouve peu dissert sur ce point, si ce n'est 'la politique monétaire pourra contrebalancer les excès eventuels'. C'est un peu court et manque certaines implications.



Detaille-t'il plus ce point là?



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Optimum-Belgo (IP Loggée)
Date: 04 juin 2012 à 16h04

Je viens de finir le Krugman (oui, je suis long...)
Pas la peine de préciser que c'est de bien meilleure facture que le Taylor, mais je suis quand même un peu déçu. J'ai l'impression d'avoir vu Kill Bill 3, avec Krugman dans le rôle de uma thurman, jouant de son sabre pour couper les têtes de tous les hommes de paille de la place (au sens des straw men [en.wikipedia.org] ).
Oui, des gens très sérieux, très influents, très en vue, passent leur temps à débiter des conneries qui tournent autour du fait que la crise est le fruit des péchés passés, et que seule une souffrance bien austère nous permettra de sortir de la crise.
Et oui, ces gens font potentiellement beaucoup de mal, à cause de leur influence, et il est donc heureux que quelqu'un comme Krugman fasse entendre un son de cloche différent.
Mais tout en faisant ça, Krugman laisse à penser que seule une politique budgétaire (dépenses publiques) agressive peut aider à sortir du marasme. Or Krugman reconnaît qu'en dépit des taux bloqués à 0%, la fed a encore des marges de manoeuvre, il les cite, mais esquive la question suivante : "si les banques centrales peuvent aider à sortir de la crise, pourquoi faudrait-il engager en plus un stimulus budgétaire agressif ?"
Cette question, posée par certains (en gros, ceux qu'on appelle les "market monetarists", tel Scott Sumner), n'est tout simplement pas abordée dans le livre (sauf peut être un petit "la fed devrait se montrer plus déterminée à lutter contre la dépression, je pense que ça ne serait pas suffisant, mais ça serait quand même bien". Un peu court !).
En résumé, Krugman se place explicitement du côté de Milton Friedman (oui, oui !), en tant que les deux reconnaissent un problème de demande globale (enfin le regretté Friedman reconnaissait que ce genre de choses peuvent arriver), mais il occulte les longs débats qui ont précisément opposé keynésiens et monétaristes sur les moyens de stimuler la demande globale.
Il a d'autant plus tort qu'une politique monétaire agressive serait aujourd'hui totalement compatible avec une règle de politique macro (on en revient au seul point positif du livre de Taylor à mon goût), qui consisterait à cibler le PIB nominal en niveau. Règle sans doute préférable au caractère imprévisible de stimuli budgétaires temporaires. Attention, je n'affirme rien ici, à part le fait que ces questions intéressantes sont occultées chez Krugman, et que c'est bien dommage.



Modifié 1 fois. Dernière modification 04/06/2012 à 18h06 par Optimum-Belgo.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: éconoclaste-stéphane (IP Loggée)
Date: 04 juin 2012 à 19h07

thumbs up



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Moggio (IP Loggée)
Date: 04 juin 2012 à 20h08

Merci.spinning smiley sticking its tongue out



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Citoyen (IP Loggée)
Date: 06 juin 2012 à 07h07

Autour de ça, Krugman moi a laissé de me decevoir il y a question d'un an quand j'ai compris qu'il écrivait en s'addressant a un public auquel je n'appartient pas. Dans les années 90 il faisait de la (très bonne vulgarisation), maintenant, il fait surtout de la politique et essaye de faire passer un ou deux messages très concrets sans se soucier autant que dans le passé de les justifier.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Optimum-Belgo (IP Loggée)
Date: 06 juin 2012 à 14h02

@Citoyen : attention, ça reste quand même de la bonne analyse, et s'il était traduit en français, j'en recommanderais la lecture pour faire comprendre la notion de trappe à liquidité, la notion de "minsky moment", de paradoxe de l'épargne, etc. Ce que j'exprimais dans l'avis ci-dessus, c'est plus une frustration personnelle liée à des questions qui me tiennent à coeur.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: éconoclaste-stéphane (IP Loggée)
Date: 06 juin 2012 à 22h10

Bon, et y a du cul un peu dedans ? hot smiley



Pardon. eye rolling smiley



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Thomas (IP Loggée)
Date: 06 juin 2012 à 23h11

Another difference between Optimum Belgo and Stéphane is that everything reminds Belgo of the money supply ; well, everything reminds Stéphane of sex, but he tries * to keep it out of his books.



*actually he usually fails smiling bouncing smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification 06/06/2012 à 23h11 par Thomas.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: éconoclaste-stéphane (IP Loggée)
Date: 07 juin 2012 à 00h12

thumbs up



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Optimum-Belgo (IP Loggée)
Date: 14 juin 2012 à 11h11

Ouille ! Je crains d'avoir trouvé l'équivalent "de gauche" du bouquin de Taylor : C'est "The Price Of Civilisation" de Jeffrey Sachs.
[www.amazon.fr]



Je n'ai lu que les 2 premières pages, le livre m'est déjà tombé des mains. Ca ressemble à "après avoir passé ma vie à sauver le monde (les anciens pays du bloc soviétique, la chine, l'inde, l’Afrique, l'amérique latine), je me vois dans l'obligation de sauver mon propre pays aujourd'hui. La crise ? C'est un épiphénomène, ne pensez pas qu'on va se sortir du marasme par de simples politiques de relance ! Le problème de fond, c'est qu'il n'y a plus de solidarité dans ce pays, les riches ont pris le pouvoir, les pauvres sont à l'agonie, notre civilisation décline."



Quelqu'un a-t-il eu le courage d'aller plus loin ? (au moins les dix premières pages ?)



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Optimum-Belgo (IP Loggée)
Date: 14 juin 2012 à 16h04

Et pour en revenir à Taylor, John Cochrane a adoré. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une raison de plus pour détester !
[johnhcochrane.blogspot.fr]



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Gu Si Fang (IP Loggée)
Date: 22 juin 2012 à 14h02

Sur Krugman et politique budgétaire vs. politique monétaire :
[www.scribd.com]



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: econoclaste-alexandre (IP Loggée)
Date: 26 juin 2012 à 14h02

Dans la famille "libéraux intelligents" j'aime bien Zingales :



[www.amazon.com]



pas encore lu ses prescriptions, mais son diagnostic mérite d'être lu. Vraiment pas mal.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Gu Si Fang (IP Loggée)
Date: 02 juillet 2012 à 12h12

J'ai cherché quelques billes sur le livre de Zingales et cette conférence à la LSE est pas mal :
[www2.lse.ac.uk]



On retrouve beaucoup de ses arguments sur la concurrence vs. les rentes chez J.-M. Daniel (Le socialisme de l'excellence). Zingales insiste sur le phénomène de capture par les lobbies : il ne se contente pas de constater que les rentes existent, il cherche à en comprendre les mécanismes. Sur ce thème que je connais mal, j'ai trouve intéressant un article de Gormley (1986) :
[www.jstor.org]



Il met en avant deux critères déterminants pour prévoir l'influence des lobbies dans un secteur : 1) la saillance (visibilité) des effets d'une politique, et 2) sa complexité technique. Les domaines qui se prêtent le mieux à une capture sont ceux où les effets d'une intervention sont peut saillants et techniquement complexe : règne des experts, peu de contre-pouvoirs.



En revanche, une proposition de Zingales me laisse totalement perplexe : une taxe pigouvienne sur le lobbying ???



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Xavier (IP Loggée)
Date: 02 juillet 2012 à 14h02

Le thème me fait penser à The End of Loser Capitalism de Dean Baker.
[www.cepr.net]



Sa thèse est que sous une rhétorique free market, les think tanks et lobby américain poussent à biaiser les marchés en faveur de leurs riches donateurs. C'est fortement teinté politiquement, mais Baker assume completement ses opinions liberales (au sens américain du terme) et ses arguments sont assez solides.
A noter: pour être en accord avec un de ses exemples (les copyrights) son livre est gratuit.



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Gu Si Fang (IP Loggée)
Date: 02 juillet 2012 à 16h04

Zingales sur Econtalk, c'est forcément bien :
[www.econtalk.org]



Re: Sortir de la crise grâce à John Taylor
Publié par: Gu Si Fang (IP Loggée)
Date: 17 juillet 2012 à 17h05

Zingales sur NPR Planet Money. Nouveau thème : la "spirale"...
[www.npr.org]





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